1680

Mercure galant, décembre 1680 [tome 15].

2015
Source : Mercure galant, décembre 1680 [tome 15].
Ont participé à cette édition électronique : Nathalie Berton-Blivet (Responsable éditorial), Anne Piéjus (Responsable éditorial) et Vincent Jolivet (Édition numérique).

[Vers pour un Concert] §

Mercure galant, décembre 1680 [tome 15], p. 53-62.

Je vous envoye une maniere de petite Pastorale, qu’un des plus habiles Maîtres que nous ayons a mise en Musique. Vous en conviendrez, quand je vous auray nommé Mr d’Ambruys. Les Vers sont de Mr Durand, & ont esté faits pour un Concert d’Hyver, en faveur d’une reconciliation apres une petite jalousie. Il m’est impossible de vous les donner notez dans cette Lettre, à cause du trop grand nombre de Vers, & des fréquentes Repétitions.

Vers

pour un concert

Silene.

Qu’on n’entende par tout que Chants mélodieux,
De Voix & d’Instrumens que ces Lieux retentissent ;
Que les Jeux, que les Ris, que les Amours s’unissent,
Que nos Concerts charmans s’élevent jusqu’aux Cieux ;
          Faisons dans nos Hameaux retraite,
          Goûtons une douceur parfaite,
               Perçons nos Tonneaux,
          Buvons nos Vins nouveaux,
Attendant le retour d’une Saison plus belle,
     Et que d’icy le Printemps nous rappelle.

Le chœur.

Qu’on n’entende par tout que Chants mélodieux,
De Voix & d’Intrumens que ces Lieux retentissent,
Que les Jeux, que les Ris, que les Amours s’unissent,
Que nos Concerts charmans s’élevent jusqu’aux Cieux.

Silvie à Tirsis.

     Déjà l’Hyver attriste la Nature,
Ses néges, ses frimats nous font quiter nos Champs,
Et les Ruisseaux glacez ont perdu leur murmure,
               Et les Oyseaux leurs chants.
     Pour le retour d’une Saison plus belle,
               Je n’ay point de desirs.
     Si mon Berger avoit l’ame fidelle,
Il est dans nos Hameaux d’aussi touchans plaisirs.

Tirsis à Silvie.

     Si tu voulois, adorable Silvie,
Avoir un cœur pour moy plus tendre & moins léger,
          Je t’aimerois toute ma vie,
Jamais autre que toy ne pourroit m’engager.

Silvie à Tirsis.

          Je me fais un plaisir extréme
D’estre le doux Objet de ses tendres soucis,
De vivre & de mourir avec mon cher Tirsis,
          Mais il est l’inconstance mesme.

Tirsis à Silvie.

          Quand Damon occupe ton cœur,
     Pourquoy me faire un si sensible outrage ?

Silvie à Tirsis.

          Tu peux m’abandonner, volage,
Lors que je n’ay pour toy que tendresse & qu’ardeur ?

Ensemble.

     Pourquoy me faire un si sensible outrage,
Lorsque je n’ay pour toy que tendresse & qu’ardeur ?

Damon & Climene

ensemble, à Tirsis & Silvie.
          Ne craignez rien pour vos amours.
               Damon avec Climene
Est joint depuis longtemps d’une eternelle chaîne ;
          Rien ne doit troubler vos beaux jours,
          Ne craignez rien pour vos amours.
Le Chœur répete les deux derniers Vers.

 

Tous quatre ensemble.

     Nous brûlons tous d’une pareille envie,
     Passons ensemble une agreable vie,
     Rien ne doit troubler nos beaux jours,
     Ne craignons rien pour nos amours.
Le Chœur répete encor les deux derniers Vers.

Damon & Tirsis,

à Silvie & Climene.
Je jure par tes yeux.

Silvie & Climene,

à Tirsis & Damon.
               Je jure par toy-mesme.

Tous quatre ensemble.

          De ne changer jamais.

Damon & Tirsis ensemble.

Mon bonheur est extréme.

Silvie & Climene.

               Mes vœux sont satisfaits.

Tous quatre ensemble.

Que de nos cœurs unis la douce intelligence
Eloigne pour jamais nos sentimens jaloux,
          Et qu’une entiere confidence
          Regne maintenant entre nous.
Le Chœur répete ces quatre Vers.

Silene.

          Bergers, si vous m’en voulez croire,
          Nous ne parlerons que de boire ;
          Puis que vous estes réünis,
               De Bouteilles munis,
          Ne songeons qu’à la bonne chere,
          Laissez-là l’amoureux mystere ;
          Puis que vous estes réünis,
               De Bouteilles munis,
          Bergers, si vous m’en voulez croire,
          Nous ne parlerons que de boire.

Le chœur.

          Bergers, si vous m’en voulez croire,
          Vous ne parlerez que de boire.

Tirsis, Silvie, Damon, Climene, ensemble.

          Un sort si charmant & si doux,
          Doit rendre le Printemps jaloux.

Silene.

          Bergers, si vous m’en voulez croire,
          Nous ne parlerons que de boire.

Le chœur.

Qu’on n’entende par tout que Chants mélodieux,
De Voix & d’Instrumens que ces Lieux retentissent ;
Que les Jeux, que les Ris, que les Amours s’unissent,
Que nos Concerts charmans s’élevent jusqu’aux Cieux.

Air nouveau §

Mercure galant, décembre 1680 [tome 15], p. 82.

Je vous envoye à mon ordinaire un Air nouveau de Mr de Bassilly. C’est un embellissement qu’il veut bien donner à toutes mes Lettres.

AIR NOUVEAU.

Avis pour placer les Figures : l’Air qui commence par Climene, tu te plains de ma legereté, doit regarder la page 82.
Climene, tu te plains de ma legereté,
     Et je me plains de ta perséverance.
Donnant tout à mes feux, tu leur as tout osté,
     L’amour finit où finit l’espérance.
     Helas ! Iris me défend d’espérer,
Et pour elle mon cœur ne fait que soûpirer.
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Excuse d’infidelité, par écho §

Mercure galant, décembre 1680 [tome 15], p. 83-88.

Quoy que toute excuse d’infidelité soit odieuse, en voicy une que vous trouverez agreable par la justesse avec laquelle Mr de la Brune qui en est l’Autheur, y a fait parler l’Echo.

EXCUSE D’INFIDELITÉ,
PAR ECHO.

          Je vous l’avouë ingénûment,
          Tirsis, mon amour est extréme ;
          J’aime Clorinde éperdûment,
          Mais Clorinde à son tour de mesme,
                    M’aime.
***
          Je puis compter sur la Bergere,
Helas ! combien de fois m’a-t-elle dit, Berger,
          Que tu sçais bien l’art d’engager !
Mais tu te plains toûjours, cela me desespere ;
                    Espere.
***
Ce n’est pas toutefois qu’il faille aveuglement
          Croire ce que dit une Amante.
Une Amante cent fois, pour tromper un Amant,
                    Ment.
***
          Mais lors que sur mon Chalumeau,
Couché nonchalamment, je chante un Air nouveau,
Je voy que la Beauté, cher Tirsis, qui m’enchante,
                    Chante.
Lors que je m’apperçois qu’elle est toújours contente,
          Qu’elle soûrit quand je soûris,
          Qu’elle rougit quand je rougis,
Que l’absence d’un jour comme moy la tourmente,
          Je ne sçaurois croire, Tirsis,
          Que cette Bergere charmante
                    Mente.
***
Qu’Iris n’espere plus retenir ma tendresse.
     Je trouve icy mes feux récompensez.
Je suis las de souffrir qu’une ingrate Maîtresse
               Me maltraite sans cesse,
          J’ay souffert tous ces jours passez
                    Assez.
***
Mais quoy, me direz-vous, une flâme nouvelle
     Vous fait-elle oublier les tendres sentimens
Dont vous aviez promis la durée eternelle ?
               D'où vient qu'apres tant de sermens,
          Vous vous séparez, Infidelle,
                    D'elle ?
***
Tirsis, vous auriez tort, si vous trouviez étrange
     Que j'aye osé me dégager.
Apres mille rigueurs, j'ay raison de changer.
               Un Amant qui connoist qu'on luy donne le change,
                    Change.

[Audience donnée à M. de Guilleragues par le Grand-Vizir] §

Mercure galant, décembre 1680 [tome 15], p. 137-148.

Nous avons appris par diverses Lettres de Constantinople, la maniere agreable dont Mr de Guillerague Ambassadeur de France, a esté reçeu, & la considération où il est aupres de tous les grands Seigneurs de la Porte, & de tous les Ambassadeurs & Résidens des Cours Etrangeres. Il s’est surtout si bien attiré l’estime du Grand-Vizir, que non seulement il a eu de luy une Audience particuliere presque en mesme temps qu’il l’a demandée, mais mesme sur le Sopha, ce qui est d’un bon augure pour l’Audience publique ; car du Ministere de ce Vizir aucun Ambassadeur n’avoit eu ce Privilege & il est d’autant plus glorieux pour Mr de Guillerague, que d’autres Ambassadeurs ayant demandé Audience depuis qu’elle luy a esté donnée, ils ne l’ont euë qu’au bas du Sopha. Vous vous souvenez, Madame, de ce que je vous ay dit dans quelque autre Lettre, que le Sopha est une Estrade couverte d'un Tapis & de Carreaux, sur laquelle les Turcs ont accoûtumé de recevoir leurs visites. Ce Ministre de la Porte trouva tant de belles qualitez en Mr de Guillerague, & tout ce qu'il luy fit dire par son Interprete si juste, qu'apres l'avoir retenu avec luy le plus longtemps qu'il luy fut possible, & luy avoir fait présenter du Café & du Sorbet, il dit à un Bacha de ses Courtisans, lors qu'il sortoit, C'est dommage que cet Homme ne soit Musulman. Cet Ambassadeur dont le mérite, le zele, & l’esprit vous sont connus, a fait de grandes Réjoüissances, dans son Palais, pour le Mariage de Monseigneur le Dauphin. Aussi-tost qu’il eut reçeu la Lettre du Roy, & les Complimens des autres Ambassadeurs & Résidens qui en avoient aussi eu avis, il résolut de choisir un jour pour en remercier Dieu publiquement, & montrer à tous les Ministres des Princes de la Chrétienté, la joye qu’il avoit d’une si heureuse nouvelle. Le jour de S. Loüis, Patron du Roy & de Monseigneur le Dauphin, fut celuy qu’il destina, comme le plus proche à celebrer cette Feste ; & parce que l’Ambassadeur d’Angleterre est d’une Religion contraire à la nostre, il se contenta de le traiter en particulier avec toute sa Maison. Le jour choisy estant arrivé, Mr Gasparini, Vicaire Apostolique pour le S. Siege à Constantinople, vint sur les neuf heures du matin au Palais de France, avec tous les Religieux de tous les Ordres, & de toutes les Nations. L’Ambassadeur de Venise, & le Résident de Pologne, s’y estant trouvez presque en mesme temps, le premier alla prendre Madame l’Ambassadrice dans sa Chambre ; & le second, Mademoiselle de Guillerague, qui est une fort belle Personne, & qui a infiniment de l’esprit. Tous s’estant rendus dans la Chapelle Royale du Palais, tenuë par les Peres Capucins, Mr Gasparini y Officia en Habits Pontificaux. Il y eut Sermon apres l’Evangile par un Capucin qui s’en acquita avec beaucoup de succés, & la Messe estant finie, la Musique chanta le Te Deum & l’Exaudiat. Au sortir de la Chapelle, on entra dans une grande Salle, où diverses Tables avoient esté préparées avec plus de cent Couverts. Les Religieux s'en retournerent chacun dans leur Convent, où ils trouverent des marques de la libéralité de Ml'Ambassadeur, qui voulant rendre la Réjoüissance publique, on avoit donné ordre qu'on leur portast de quoy les traiter splendidement. Mr Gasparini demeura à dîner au Palais, avec l'Ambassadeur de Venise, le Résident de Pologne, tous les Gentilshommes François & Venitiens, & tous les Marchands de la Nation Françoise qui sont en ce Païs-là. Le Régal fut magnifique, & Mr de Guillerague n'oublia rien de ce qui pouvoit contribuer à faire paroistre la grandeur de nostre auguste Monarque. On y but à la Santé du Roy, de la Reyne, de Monseigneur la Dauphin, & de Madame la Dauphine, avec l'aplaudissement non seulement des François, mais aussi de tous les Etrangers, qui dans cette occasion, firent connoistre à l'envy le profond respect, & la venération particuliere qu'on a pour Sa Majesté chez toutes les Nations. Toute la journée se passa en Jeux & en Divertissemens, qui estant des choses extraordinaires chez les Turcs, surprirent le Grand-Vizir mesme, qui ne sçauroit s'empescher de témoigner quelquefois un peu de chagrin, de voir une union si étroite entre tous les Ministres de la Chrestienté, & une admiration si universelle pour le Roy, dont Mr de Guillerague luy a sçeu si bien représenter les grandes qualitez & la puissance, que lors qu'il donne Audience à un Ministre Etranger, bien souvent avant que de luy parler de son Prince, il luy demande des nouvelles de l'Empereur des François. C'est un Titre qu'il donne au Roy seul. Aussi montre-t-il assez l'estime qu'il a pour Luy dans la Personne de son Ambassadeur, qui n'a soufert aucune des Avanies, ausquelles tous les autres Ambassadeurs & Résidens ont esté exposez depuis six mois. En effet, Mr de Guillerague est le seul qui ait l'avantage de s'en estre mis à couvert. On le doit attribuer à sa judicieuse & ferme conduite, qui a fait dire souvent au Grand-Vizir. Ce nouvel Ambassadeur de France a une Teste de fer, & un Cœur d'airain.

Air nouveau §

Mercure galant, décembre 1680 [tome 15], p. 277-278.

Apparemment les mauvais augures que les Superstitieux pourront tirer de celle qui fait icy parler tout le mondeI, ne vous feront pas renoncer à vous divertir. Ainsi je vous envoye un Air nouveau qui pourra servir à exercer vostre belle voix. Vous en ferez part à vos Amies.

AIR NOUVEAU.

Avis pour placer les Figures : l’Air qui commence par Petits Oyseaux, doit regarder la page 277.
     Petits Oyseaux, ne soyez point jaloux
D’entendre de Philis la voix charmante & belle ;
          Elle sçait mieux chanter que vous,
          Mais vous sçavez mieux aimer qu’elle.
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[Divertissemens publics] §

Mercure galant, décembre 1680 [tome 15], p. 315-328.

Le Remede Anglois, ou Harlequin Prince de Quinquina, a paru depuis trois semaines sur le Théatre des Italiens. Comme rien n’est plus à la mode que ce Remede, & qu’ils ont traité cette Comédie selon leurs regles, c’est à dire, en y mêlant un fort grand nombre de Scenes plaisantes, elle a attiré quantité de monde, & auroit esté encor plus suivie sans l’incommode rigueur du froid, qui oblige la plûpart des Dames à renoncer aux plaisirs publics.

Les François representerent Vendredy dernier l’Aspar de Mr de Fontenelle. La beauté des Vers y soûtient par tout celle des Pensées ; & si on pouvoit se plaindre qu’il y eust trop d’esprit dans un Ouvrage, c’est un defaut qu’on imputeroit peut-estre à cette Piece.

Je ne suis point étonné de l’impatience que vous me marquez, d’avoir des nouvelles de l’Escarboucle dont je vous parlay la derniere fois. Tout le monde a la mesme curiosité ; mais n’estant pas encor assez bien instruit de la suite de cette affaire, pour vous en donner l’éclaircissement que vous souhaitez, je remets au mois prochain à vous dire ce que j’en auray apris.

     Je vous ay déjà mandé qu’on faisoit de grands apprests pour un Balet magnifique, qui a pour Sujet, Le Triomphe de l’Amour. Ce n’est ny un Opéra, ny un Balet en Machines, mais seulement une Mascarade, qui devoit estre dancée à Versailles le jour de la Feste de S. Hubert. La maladie de Monseigneur le Dauphin ayant obligé de la reculer, on l’a remise jusqu’au douziéme de Janvier. Je puis vous assurer par avance, qu’on n’aura rien veu de plus somptueux que les Habits. Les Dialogues qui séparent les Entrées en plusieurs endroits, & que Mr de Lully a mis en Musique, sont d’une beauté qui passe tout ce qu’on a veu de cette nature ; & comme il n’y aura point de changemens de Théatre, la Décoration qui régnera pendant ce Balet, sera d’une invention toute singuliere. Il est composé de vingt Entrées, dont je vais icy ajoûter l’ordre, avec les Noms des Seigneurs & Dames qui doivent avoir l’honneur de dancer avec Monseigneur le Dauphin, & Madame la Dauphine. Divers accidens, ou de maladie, ou de mort dans les Familles, ont esté cause qu’il y a eu plusieurs changemens dans ce Balet, depuis qu’il a esté résolu ; & mesme je ne voudrois pas répondre qu’il n’y en eust encor quelques-uns jusqu’au jour où il doit estre dancé. Je ne vous dis rien de la Musique, ne vous envoyant les Noms de ceux qui doivent paroître dans ces vingt Entrées, que parce que vous m’avez témoigné souhaiter d’apprendre qui sont les Personnes de qualité que Monseigneur le Dauphin a voulu choisir pour ce Divertissement.

 

PREMIERE ENTREE.

Trois Graces.

Mademoiselle.

Mademoiselle de Commercy.

Mademoiselle de Pienne l’aînée.

 

Quatre Driades.

Madame la Princesse Mariane.

Mademoiselle de Tonnerre.

Mademoiselle de Clisson.

Mademoiselle de Poitiers.

 

SECONDE ENTREE.

Quatre Nayades.

Mademoiselle de Rambures.

Mademoiselle de Chasteautiers.

Mademoiselle de Biron.

Mademoiselle de Pienne, cadete.

 

TROISIEME ENTREE.

Huit Plaisirs.

Monseigneur, ou le Sieur Lestang l’aîné.

M. le Comte de Brionne.

M. le Comte de Fiesque.

M. le Comte de Tonnerre.

M. de Mimeurs.

M. de la Troche.

Les Sieurs Faure & Bouteville.

 

QUATRIEME ENTREE.

MARS seul.

M. de Beauchamp.

Huit Guerriers.

M. le Comte de Nangis.

M. le Marquis de Humieres.

M. de Sainte Frique.

M. de Valantiné.

M. de Roussillon.

M. de Bouligneux, cadet.

M. de Francine.

M. de la Roque.

 

CINQUIEME ENTREE.

Huit Amours.

Monsieur le Comte de Vermandois.

M. le Marquis d’Alincourt.

M. le Comte de Guiche.

M. le Comte de Veruë.

M. de Longueval.

Trois autres Petits Amours.

 

SIXIEME ENTREE.

Quatre Dieux Marins.

Monsieur le Prince de la Roche-sur-Yon.

M. le Comte de Brionne.

M. le Marquis de Moüy.

M. de Mimeurs.

Quatre Néreïdes.

Madame la Princesse de Conty.

Mademoiselle de Laval.

Madame de S. Vallier.

Mademoiselle de Pienne l’aînée.

 

SEPTIEME ENTREE.

BOREE.

Le Sieur Pecourt.

Quatre Vents.

Les Sieurs du Mirail, Germain, Lestang l’aîné, & Lestang cadet.

 

HUITIEME ENTREE.

ORITHIE seule.

Le Sieur Favre.

Quatre Filles Athéniennes.

Les Sieurs Bouteville, Magny, Noblet, & Favier cadet.

 

NEUFVIEME ENTREE.

Sept Nymphes de Diane.

Madame la Dauphine.

Madame de Sully.

Madame de Guimené.

Mademoiselle de Gontaut.

Mademoiselle de Pienne, cadete.

Mademoiselle de Biron.

Mademoiselle de Clisson.

 

DIXIEME ENTREE.

ENDIMION seul.

Le Sieur Favier l’aîné.

 

ONZIEME ENTREE.

Six Songes.

M. le Prince d’Harcourt.

M. le Marquis de Richelieu.

M. de Humieres.

M. de Mirepoix.

M. d’Autel.

M. de Francine.

 

DOUZIEME ENTREE.

Huit Cariens.

Les Sieurs Faure, Bouteville, Magny, Lestang cadet, Germain, du Mirail, Joubert, & Favier cadet.

 

TREIZIEME ENTREE.

BACCHUS.

M. le Comte de Brionne.

Six Indiens.

Monseigneur, ou Lestang l’aîné.

M. le Comte de Fiesque.

M. de la Troche.

M. de Mimeurs.

Les Sieurs Favier l’aîné, & Pecourt.

 

QUATORZe ENTREE.

ARIANE.

Madame la Princesse de Conty.

Six Filles Grecques de la Suite d’Ariane.

Mademoiselle de Lislebonne.

Madame de Sully.

Madame de Seignelay.

Mademois. de Pienne l’aînée.

Madame de S. Vallier.

Mademoiselle de Laval.

 

QUINZIEME ENTREE.

APOLLON seul.

Le Sieur Lestang, cadet.

 

SEIZIEME ENTREE.

Quatre Bergers héroïques.

Les Sieurs Bouteville, Germain, Faure, & Joubert.

 

DIX-SEPTIEME ENTREE.

PAON seul.

Le Sieur Lestang, l’aîné.

 

DIX-HUITe ENTREE.

Quatre Silvains.

Les Sieurs Pecourt, du Mirail, Favier l’aîné, & Favier cadet.

 

DIX-NEUFVe ENTREE.

Un Zéphir.

Monseigneur, ou M. de Mimeurs.

Six Zéphirs.

Monsieur le Prince de la Roche-sur-Yon.

M. le Comte de Vermandois.

M. le Marquis de Richelieu.

M. de Moüy.

M. d’Alincourt.

M. d’Amilton.

 

VINGTIEME & DERNIERE ENTREE.

FLORE.

Madame la Dauphine.

Six Nymphes de Flore.

Madame de Sully.

Madame de Guimené.

Madame de la Ferté.

Madame de Seignelay.

Mademoiselle de Pienne, cadete.

Mademoiselle de Clisson.