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Le projet « Hyper Paulhan » de l’OBVIL [Observatoire de la Vie Littéraire] propose les reproductions numérisées (mode image) et transcrites (mode texte) de lettres déposées dans le fonds Jean Paulhan et quelques autres fonds à l’Institut Mémoires de l’Édition Contemporaine (IMEC, Abbaye d’Ardenne, 14280 St-Germain la Blanche-Herbe).
Ces lettres sont extraites des dossiers de correspondances passives et actives de Jean Paulhan. Elles s’inscrivent dans deux tranches chronologiques :
1925-1936, années pendant lesquelles Jean Paulhan a été nommé rédacteur en chef, puis directeur de La Nouvelle Revue française,
1950-1958, années de redémarrage de La NRF, après l’interruption de la fin de la guerre et de l’après-guerre…
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Ont participé à cette édition électronique : Clarisse Barthélemy (Responsable éditorial), Camille Koskas (Responsable éditorial), Amaury Nauroy (Transcription) et Anne-Laure Huet (Édition TEI).
J'étais passé à la nrf pour parler d’Armen Lubin qui craint d’être expulsé de son sana comme incurable, alors qu’il a besoin d’être soigné et d’un minimum (vraiment!) de comfort (pour pouvoir écrire.)
Gide avait obtenu de Herriot son maintien à Haut-Levêque, sans doute, pourriez-vous l’obtenir de Mondor (Herriot n’avait demandé qu’un sursis de six mois !)
Lubin dépend de
1° Assistance publique
3 avenue Victoria 4e
Service de l’aAssistance médicale gratuite
Bureau 119
Sous-Direction des Hôpitaux et Hospices -
-
Au Sana de Haut-Levêque Pessac (Gironde)
Lubin est soigné par le docteur Lubiez.
Voilà tous les renseignements que je possède. La démarche à faire semble très urgente. Je regrette de n’avoir pu vous parler de vive voix de tout cela, m’excuse de cette lettre écrite à la hâte (je pars à l’instant pour Münich).
Cher J.P. Je suis venu revoir Lubin. A nouveau il craint d’être renvoyé de son sana, comme incurable; Il semble que la démarche personnelle de Gide aurpès de Herriot n’ait abouti qu’à un sursis de six mois. J'irai vous entretenir de tout cela à mon retour.
Lubin travaille à un admirable recueil de proses qui s’ouvrir par Tout le Trafalgar que vous avez publié dans la nrf en 39. Bien à vous
Cher Jean Paulhan, j’ai essayé de vous voir à la nrf. En vain.
J'ajoute ces pages à mon hommage à Gide. Je ne suis vraiment pas assez satisfait de ce que j’ai écrit jusqu’à ce jour pour dire ce que mes livres doivent à Gide. J'espère que, plus tard, peut-être, cela sera possible. Pour l’instant, je me sentirais ridicule (J'ai trouvé ridicules es écrivains que pourtant j’admire).
Cher Jean Paulhan, je vous remercie bien vivement de cette bourse F.F qui arrange pour moi diverses choses ennuyeuse.
J'espère que l’on vous aura remis, avec l’étudiant de Rennes, le manuscrit du divertissement intitulé L'enlèvement (que vous avez lu, je crois).
Selon Marcel Arland, Gallimard était prêt à publier L'enlèvement si je lui donnais un livre de « dimensions normales ». Je souhaiterais que les deux ouvrages paraissent en même temps.
Je travaille à un petit roman Les idées reçues. Sur une intrigue de roman-feuilleton, il s’agit d’aligner des lieux communs pour composer une plaisanterie. Je quitte Paris ce soir et vous verrai à mon retour.
merci de cette note de lecture sur Les idées reçues : elle m’a beaucoup plu, elle est exactement dans le ton de l’ouvrage pour lequel, s’il paraissait, je ne voudrais pas d’autre prière d’insérer.
Les idées reçues ne sont qu’un petit divertissement. Je n’y tiens pas.
Mais Daniel, que je vous ai donné l’autre jour, c’est plus sérieux; Je vous en prie : j’aimerais savoir ce que vous en pensez, mais je ne voudrais pas que le manuscrit soit soumis aux éditions Gallimard (lesquelles se sont d’ailleurs montrées envers moi d’une rare incorrection dans l’affaire Nouveau.)
*
Je compte sur vous e mercredi 17 au club d’[essai?] (37 rue de l’Université) à 11h ¾ (vous avez fixé cette heure). Puis-je suggérer que vous lisiez Surpris et comblé et l’agent secret ? Ce sera, bien entendu, comme vous voudrez.
Cher Jean Paulhan, je vais vous envoyer un petit livre baptisé Les idées reçues qui représente en quelque sorte l’armature d’un roman-feuilleton. C'est un ouvrage ironique comme je voudrais qu’apparaisse L'étudiant de Rennes.
Mais l’étudiant est, mieux encore, un ouvrage critique. C'est un roman de moeurs qui se décompose en un document et une critique. Critique d’un ordre de sentiment et, plus généralement, procès de la passion amoureuse (par delà la forme qu’elle revêt ici).
Je suis très content de ce que vous me dites du ton et de l’allure de l’ouvrage et je compte faire les suppressions que vous conseillez. Mais avez-vous pu penser qu’était mienne la définition de la poésie sur laquelle vous avez buté ?
Les personnages du livre -comme presque tous ceux de mes précédents ouvrages – sont des « équivalents » de personnes réelles. Il me semble avoir besoin de « liquider » les gens que j’ai connus avant d’en inventer qui m’appartiennent en propre. A ce moment, je pense que je n’aurai plus besoin d’ironie. Et je pourrai parler de « mes » héros. J'ai actuellement surtout des modèles (exemples à ne pas suivre).
Le plan de l'étudiant. Première partie : quinze journées de la vie de deux personnages, récit froid et dégagé d’une passion (absurde comme toutes les passions de ce genre). Deuxième partie : retour sur le professeur, son existence limitée à ses aventures sentimentales et sexuelles (j’ai bloqué sur ce personnage à peu près tout ce que je peux savoir de l’amour masculin, peut-être en ai-je trop mis)/ Son passé explique la flambée de la 1ère partie. Troisième partie très brève qui est la retombée d’un élan désespéré.
Il importait de prendre le seul parti de l’exactitude car il ne s’agit pas de prouver quoi que ce soit. Il me semble que l’on parle trop de ces histoires, mais très mal, sans justice ni justesse. C'est ce qui autorise à en parler encore. Si quelques critiques s’intéressent au livre, je serais ennuyé qu’ils en écrivent comme d’une chronique scandaleuse. Il n’est pas du tout cela.
Pour l'Enlèvement, Marcel Arland m’avait dit qu’il pourrait faire l’'objet d’une publicité séparée. J'aimerais qu’il paraisse en même temps que (et non avec) L'étudiant. Ce n’est assurément qu’un divertissement, mais c’est sur sa légèreté même que je voudrais insister.
je me décide à présenter Daniel chez Gallimard. On verra bien. Pouvez-vous en parler mardi ? J'ai remis le manuscrit définitif à Dominique Aury.
Je me sens bonne conscience en ce qui concerne ce livre dans la mesure où – à relecture – il me semble bien être ce que je voulais qu’il fût. C'est une étape importante pour moi. Il est bâti sur le contraste entre le caractère raisonneur et la conduite déraisonnable du narrateur. L'histoire a un côté très public. Chacun a dans sa vie une aventure semblable à celle qui est contée. C'est le style d’un tel récit qui m’intéresse. D'ailleurs tous mes livres jusqu’ici sont des recherches de style : les lettres de filles et le 1er récit de garçon de L'année commence ne sont pas si mauvais, les bonnes soeurs sont entièrement ratées, j’aime bien le Hasard (sauf les longs dialogues) Les idées reçues c’était bien aussi. Et l’étudiant. Dans l'enlèvement, j’avais trouvé une sorte de légèreté publique qui vous avait, il est vrai, laissé bien indifférent (tant pis pour moi).
Je comptais vous remettre un nouveau récit ces temps-ci mais quelques mois de travail me sont encore nécessaires. Je t’écris dans le souvenir de ce que vous me disiez un jour rue des Arènes. Et puis je suis plein de projets. Les difficultés que j’ai rencontrées ces dernières années m’ont au moins persuadé que je suis un écrivain !
Cher Jean Paulhan, j’ai repris ces deux notes mais je ne sais si vous y teniez réellement. Peut-être aurais-je dû les déchirer ?
J'ai resserré ma note sur Céline et ajouté quelques précisions.
Pour Jouhandeau, c’était plus difficile. J'expose brièvement une prise de position très simple mais bien intéressante dans sa simplicité. Ce n’est pas moi qui trouve que, sans Dieu, l’orgueil de J. n’aurais plus de sens. C'est J. lui-même. Quant à Sade, il tient que chez l’homme, l’existence précède l’essence : ne peut-on dire que l’homme, l’existence précède l’essence : ne peut-on dire que l’homme choisit son essence puisqu’il sera ce qu’il se fera ? J'ai d’ailleurs changé la phrase de ma note.
Bien à vous,
Jacques Brenner
Jacques Brenner à Jean Paulhan (26 décembre 1952) §
Henri Thomas m’envoie sa fiche de lecture sur L'atelier du photographe. Il m’avait précédemment écrit trois lettres à propos de ce gros roman dont il a très bien vu le dessin général et les intentions particulières.
La construction en est complexe : une succession de chapitres aux techniques variées me permet de cerner mon sujet de divers côtés avec des éclairages différents. Cela relève tantôt du roman, du roman par lettres, du récit, tantôt de la fiche biographique, du journal intime, etc.
Les chapitres portent chacun le nom d’un des personnages principaux. Ceux-ci finissent par se rencontrer.
Bien que l’Atelier forme un tout complet, je travaille à une suite. Il est probable que pour tous les romans que j’écrirai désormais, je prendrai quelques personnages dans l’Atelier. Mais c’est assez dire que je souhaite très vivement que cette vaste entreprise puisse vous intéresser.
Je vous envoie tous mes voeux.
Jacques Brenner
Toujours pas reçu le Braque.
Jacques Brenner à Jean Paulhan (17 novembre 1953) §
André Breton, non sans m’avoir gentiment prévenu, vient d’écrire dans Médium un violent article contre mon édition de Nouveau. Article ahurissant et calomnieux, mais significatif.
Je vous propose pour la nrf une note succincte de Cl. Leroux qui pourrait passer en bas de page dans le prochain n°. Pour le titre, que diriez-vous de Morale et Poésie, ou plus carrément de [Var?] moraliste ? (J'aime beaucoup les moralistes, vous le savez).
Je réponds par ailleurs moi-même, mais trop longuement pour votre revue (six pages!)
Affectueusement à vous,
Jacques B.
De toute façon, j’espère que la nrf ne passera pas sous silence cette affaire. Décidément je me serai beaucoup instruit en m’occupant du Nouveau.
j’en ai fini avec mon n°3 qui devrait paraître dans une douzaine de jours et me voici aux prises avec le sommaire du n°4. Je suis passé hier à la nrf où vous n’étiez pas. Vu Marcel A. qui doit me donner une nouvelle.
Je voulais vous rappeler ce que d’ailleurs vous savez très bien : que nous serions tous très heureux aux Saisons d’avoir quelques pages de vous.
Nous allons donner à partir de ce n°4 quelques chroniques : ce serait bien que Maast pût reprendre sa chronique de Métrique de 84.
A propos de 84, Mme Malaussena s’est mis dans l’idée que c’était cette revue qui reparaissait sous le titre Cahiers des Saisons. Et cette honnête personne me réclame par huissier 5 millions de dommages et intérêts. Bisiaux s’est ému : on croyait cette histoire classée.
L'assignation porte : « attendu que la revue 84 a publié des inédits posthumes dont la succession ignore la provenance. Qu'au surplus la revue 84 a remanié certains textes lesquels n’expriment plus la pensée de l’auteur... »
Mme Malaussena n’aurait-elle pas dû dire carrément que 84 avait publié des faux puisqu’elle ignore la provenance de ces textes ?
Bien à vous
Jacques Brenner
Jacques Brenner à Jean Paulhan (20 décembre 1956) §
Cher Jean, je voulais vous faire une petite surprise : les Saisons publieront dans leur n°10 (mars) un ensemble de témoignages sur votre oeuvre. Mais j’aimerais y adjoindre une des conversations que vous avez eues avec Robert Mallet à la radio et votre autorisation est naturellement nécessaire.
Collaboreront à ce n° : (sûrement) Marcel Jouhandeau, Francis Ponge, Jean Grenier, André Dhôtel, Henri Thomas, Armand Robin, Jean-Louis Curtis, Henri Hell, moi-même et (j’espère) Marcel Arland et Jean Tardieu.
Puisque désormais vous êtes au courant, vous pourriez peut-être m’autoriser à reproduire aussi certains textes qui n’ont jamais été repris en volumes. Par ex. : Une semaine au secret. Si vous voulez bien, j’irai vous voir à ce sujet début janvier.
Croyez à mes fidèles sentiments.
Jacques Brenner
Nous donnerons également dans les témoignages l’articles sur les faits divers que Groethuysen avait écrit pour Action.
Jacques Brenner à Jean Paulhan (10 janvier 1957) §
je trouve seulement aujourd’hui votre lettre en passant aux Editions de Minuit. Le secrétariat me fait suivre irrégulièrement le courrier qui arrive encore là-bas pour la revue et pour moi.
Vous aurez, bien entendu, des épreuves pour la Conversation avec R.M et la Semaine au secret. Merci de nous autoriser à reproduire ces pages.
Pour Yvon Hecht, il ne m’a pas donné à lire sur le manuscrit. C'est Hecht qui est chargé de la composition de la page littéraire de Paris-Normandie où je donne une chronique sur les livres. Par ailleurs Hecht a fait de longs reportages et a remporté, je crois, un prix comme journaliste.
Croyez à tous mes meilleurs sentiments,
Jacques Brenner
Jacques Brenner à Jean Paulhan (25 janvier 1957) §
Oui, je vais lire l’Homme aux mouettes m’a paru très fin et juste. Je le défendrai au prix F.F. Très amict [amicalement]II
Cher Jean,
avez-vous lu L'Homme aux mouettes de Michel Breitman ? Sous les apparences d’un roman d’aventure, c’est un conte poétique dont Marcel Arland a d’ailleurs signalé les mérites dans la nrf. Le livre a paru chez Denoël. Michel Breitman, qui est secrétaire des Saisons, est candidat au prix Fénéon...
Quant aux Saisons, elles ont bien du retard ce mois-ci. J'ai annoncé à notre imprimeur que nous le quitterions si le n°10 ne paraissait pas pour le 1er mars.
Bien à vous,
Jacques Brenner
Jacques Brenner à Jean Paulhan (12 février 1957) §
Larbaud a tout de suite été un de mes classiques. Je viens de le relire : son oeuvre n’a pas une ride. Et je ne la trouve plus « inactuelle. »
A-t-on jamais mieux pris que Larbaud ses distances vis-à-vis de l’actualité ? Larbaud s’est si bien situé du premier coup que la mode ne peut rien contre lui.
Bien à vous
Jacques Brenner
Jacques Brenner à Jean Paulhan (14 février 1957) §
voici les épreuves d’Une Semaine au secret et de la Conversation avec R. Mallet.
Je vous serais reconnaissant de mes les retourner aussi rapidement que possible : une fois de plus nous sommes (ou plutôt notre imprimeur est) en retard.
Nous avons encore changé d’adresse; Les voyages forment, dit-on, la jeunesse : Les Saisons sont encore une jeune revue...
je suis bien content de ce que vous me dites de ce numéro des Saisons. Les maximes me plaisent beaucoup et surtout « Il est des questions que l’on ne peut guère poser, sans devenir soi-même réponse. »
Notre secrétariat est fort mal organisé. C'est pourquoi vous ne recevrez pas avant jeudi un nouvel envoi de numéros. Bien sûr, il n’est pas question d’y joindre de facture;
Affectueusement à vous,
Jacques Brenner
Jacques Brenner à Jean Paulhan (12 juillet 1957) §
Eugen Poinsot est le pseudonyme d’un garçon qui collabore au Figaro sous un autre pseudonyme. Quant à l’article de Ricaumont, j’avais d’abord pensé qu’il concernait un livre et un auteur imaginaires : pas du tout. Dommage.
Thoams m’envoie une note sur St-John Perse : « Il ne peut qu’y avoir malentendu entre le lyrisme et la réalité, mais quand cette réalité est l’acte sexuel, lequel se fout de tout, du langage comme du reste, le malentendu devient bouffon. » Ce serait d’ailleurs bien intéressant (et amusant) de relever dans la presse les meilleures phrases que la dernière oeuvre de St.John Perse a inspirées à nos critiques.
Bonnes vacances !
Bien à vous
Jacques Brenner
Jacques Brenner à Jean Paulhan (23 juillet 1958) §
Moi je voudrais bien. Mais je suis en ce momt [moment] accablé par cette P.M. Que j’achève, incapable de songer à rien d’autre. Si cela change, bien sûr je donnerai un Ionesco.
Les Saisons doivent, comme je vous l’ai dit, publier un Portrait de Ionesco. J'aimerais que la sortie du n° coïncide avec la publication du tome 2 de son Théâtre (prévue pour septembre.)
je vous ai dit aussi que je serais, qu’il serait, que nous serions très heureux que vous écriviez une ou deux pages – et du moins quelques lignes – pour ce n°. Certains personnages de Ionesco sont atteints de ces maladies du langage dont vous parlez mieux que personne.