Correspondances écrites et reçues par Jean Paulhan (1925-1936 et 1950-1958), éditées en collaboration avec l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine (IMEC, Caen) et la Société des lecteurs de Jean Paulhan (SLJP).

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Le projet « Hyper Paulhan » de l’OBVIL [Observatoire de la Vie Littéraire] propose les reproductions numérisées (mode image) et transcrites (mode texte) de lettres déposées dans le fonds Jean Paulhan et quelques autres fonds à l’Institut Mémoires de l’Édition Contemporaine (IMEC, Abbaye d’Ardenne, 14280 St-Germain la Blanche-Herbe).

Ces lettres sont extraites des dossiers de correspondances passives et actives de Jean Paulhan. Elles s’inscrivent dans deux tranches chronologiques :

  • 1925-1936, années pendant lesquelles Jean Paulhan a été nommé rédacteur en chef, puis directeur de La Nouvelle Revue française,
  • 1950-1958, années de redémarrage de La NRF, après l’interruption de la fin de la guerre et de l’après-guerre…

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  • Pour obtenir des informations biographiques sur Jean Paulhan, ou se renseigner sur les activités de la Société des Lecteurs de Jean Paulhan, consultez le site de la SLJP.
  • Pour consulter les archives-papier originales de Jean Paulhan à l'abbaye d'Ardenne, inscrivez-vous à l’IMEC.

Ernst Robert Curtius

1930/1951

Ernst Robert Curtius à Jean Paulhan

Correspondance (1930–1951)

2017
Université Paris-Sorbonne, LABEX OBVIL, 2017, license cc.
Source : IMEC, fonds PLH, boîte 126, dossier 020904
Ont participé à cette édition électronique : Camille Koskas (Responsable éditorial), Clarisse Barthélemy (Responsable éditorial), Gabin Pinel (Transcription), Simon Battistella (Transcription), Frédéric Glorieux (Informatique éditoriale) et Anne-Laure Huet (Édition TEI).

Ernst Robert Curtius à Jean Paulhan (1930) §

IMEC, fonds PLH, boîte 126, dossier 020904 – 1930
Cher Monsieur

Je suis très touché par votre lettre. Vous faites bien de me mettre en gardes contre la confusion qui consisterait à accorder une valeur de pensée à quelques “accidents sémantiques“.

Mais je vous répondrai que telle sémantique peut provoquer telle politique...

N'insistez pas je vous prie auprès de Charlie Du Bos. D'abord je le sais préoccupé par des pensées bien étrangères à mon œuvre, et puis cette œuvre elle-même n’est pas assez importante pour qu’on en parle maintenant. Plus tard.., je ne dis pas. Mais accordez-moi du temps.

Votre bien sympathiquement

ER Curtius

Ernst Robert Curtius à Jean Paulhan (2 novembre 1931) §

IMEC, fonds PLH, boîte 126, dossier 020904 – 2 novembre 1931
Cher Monsieur,

Voici les épreuves corrigées. J'y ajoute une page dactylographiée qui devra être intercalée à la page 9, à l’endroit marqué. Je tiendrais beaucoup à ce que mon article fût précédé par une note de la rédaction disant que mon article est le fragment d’une conférence prononcée à Berlin et reproduite dans la Neue Reinsschau. En effet, il s’adresse à mes compatriotes et les lecteurs de la nrf doivent le savoir, sans quoi on pourrait me reprocher que je choisis une tribune française pour critiquer les allemands. Ai-je besoin de vous dire que je suis très heureux de [rature illisible] paraître chez vous ?

Veuillez croire, cher Monsieur, à mes sentiments bien sympathiquement dévoués.

ER Curtius

Ernst Robert Curtius à Jean Paulhan (15 décembre 1931) §

IMEC, fonds PLH, boîte 126, dossier 020904 – 15 décembre 1931
Cher Monsieur,

Je serais très heureux de vous donner une étude sur Goethe. Mais je suis tellement surchargé que je ne pourrai l’aborder qu’en janvier. Veuillez me dire pour quelle date il vous faut le ms [manuscrit], et croyez-moi, je vous prie, vôtre très sympathiquement.

ER Curtius

Ernst Robert Curtius à Jean Paulhan (18 décembre 1931) §

IMEC, fonds PLH, boîte 126, dossier 020904 – 18 décembre 1931

chèque de 500 frs [francs] à lui envoyer (collaboration au n° de Décembre)1

Cher Monsieur et ami,

Vous aurez mon manuscrit au début de février. Sera-ce assez tôt pour que je puisse revoir et corriger, au besoin, les épreuves de la traduction ? Vous comprendrez que j’y tiens absolument.

Encore un détail que je m’excuse de mentionner. Je n’ai pas encore reçu d’honoraires pour “abandon de la culture“. Je ne sais pas quels sont les usages de la nrf en ces matières. En Allemagne, les articles de revue sont payés dès la parution du numéro.

Croyez, je vous prie, à mes sentiments bien sympathiquement dévoués.

ER Curtius

Ernst Robert Curtius à Jean Paulhan (4 janvier 1932) §

IMEC, fonds PLH, boîte 126, dossier 020904 – 4 janvier 1932
Cher ami

Merci pour votre mot.

Non, je n’ai pas encore reçu d’honoraires.

Pour un article sur Goethe, je vous proposerais d’en confier la traduction à mon ami Henri Jourdan que vous connaissez. Puisqu’il habite Bonn, cela vous permettra d’économiser beaucoup de temps. Il pourrait traduire mon texte à fur et à mesure que je le composerais.

Vôtre bien sympathiquement

ER Curtius

Ernst Robert Curtius à Jean Paulhan (27 février 1933) §

IMEC, fonds PLH, boîte 126, dossier 020904 – 27 février 1933
Cher Monsieur,

Je suis très sensible à l’honneur que vous me faites en me demandant de collaborer à l’Hommage à Gobineau. Je dois pourtant vous demander de m’excuser. Ni la pensée ni l’art de Gobineau ne m’ont jamais sollicité profondément. Je ne suis donc pas qualifié pour en parler.

Croyez, cher monsieur, à mes sentiments bien sympathiques.

ER Curtius

Ernst Robert Curtius à Jean Paulhan (27 mai 1936) §

IMEC, fonds PLH, boîte 126, dossier 020904 – 27 mai 1936
Cher Monsieur Paulhan,

J'ai reçu le placard de mon article sur Thibaudet. Il n’y a rien à changer. Veuillez donc, je vous prie, donner le bon à tirer. J'aimerais garder le placard en guise de tirage à part de ma contribution.

Veuillez croire, cher M. Paulhan, à mes sentiments bien sympathiquement dévoués.

ER Curtius

Ernst Robert Curtius à Jean Paulhan (28 mars 1951) §

IMEC, fonds PLH, boîte 126, dossier 020904 – 28 mars 1951
Cher Monsieur,

je viens de recevoir votre lettre du 2 mars et m’empresse de vous dire que je collaborerai avec plaisir à l’hommage à Gide.

Croyez, cher Monsieur, à mes sentiments les meilleurs.

ER Curtius

Ernst Robert Curtius à Jean Paulhan (12 avril 1951) §

IMEC, fonds PLH, boîte 126, dossier 020904 – 12 avril 1951
Cher Monsieur Paulhan,

Voici ma note sur Gide. Elle n’a qu’une valeur de symbole : adsum. Pour parler plus amplement de Gide, je devrais écrire en [rature illisible] allemand, ce que – peut-être – je ferai. Je n’ai pas l’habitude d’écrire en français : d’où ma brièveté.

Veuillez croire, cher monsieur Paulhan, à mes sentiments les meilleurs.

ER Curtius