Correspondances écrites et reçues par Jean Paulhan (1925-1936 et 1950-1958), éditées en collaboration avec l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine (IMEC, Caen) et la Société des lecteurs de Jean Paulhan (SLJP).

Il semble que ce soit votre première visite de notre site (cookie non trouvé). Nous vous invitons à lire la description du projet, afin de comprendre les négociations délicates et fragiles qui ont permis de donner accès à ces documents. Un bouton vous est proposé au bas de cette page pour exprimer votre acceptation des conditions d’utilisation, avant de poursuivre votre navigation.

Le projet « Hyper Paulhan » de l’OBVIL [Observatoire de la Vie Littéraire] propose les reproductions numérisées (mode image) et transcrites (mode texte) de lettres déposées dans le fonds Jean Paulhan et quelques autres fonds à l’Institut Mémoires de l’Édition Contemporaine (IMEC, Abbaye d’Ardenne, 14280 St-Germain la Blanche-Herbe).

Ces lettres sont extraites des dossiers de correspondances passives et actives de Jean Paulhan. Elles s’inscrivent dans deux tranches chronologiques :

  • 1925-1936, années pendant lesquelles Jean Paulhan a été nommé rédacteur en chef, puis directeur de La Nouvelle Revue française,
  • 1950-1958, années de redémarrage de La NRF, après l’interruption de la fin de la guerre et de l’après-guerre…

L’OBVIL, dont l’accès et la consultation en ligne sont libres, constitue cependant une base de données protégée, au sens des articles L341-1 et suivants, du code de la propriété intellectuelle française. Il est donc convenu que :

  • La diffusion sur le site de l’OBVIL des lettres, quoiqu’ayant été autorisée par les ayants-droit des auteurs concernés, demeure soumise aux règlementations en vigueur sur les droits d’auteur.
  • Pour toute citation d’une lettre ou diffusion d’une image, dans le cadre d’une utilisation privée, universitaire ou éducative, il doit être fait mention de la source [« Labex OBVIL »]
  • Pour toute citation ou diffusion dans le cadre d’une utilisation commerciale, il faut obtenir l'autorisation préalable des ayants-droit concernés.

L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur.

*

  • Pour obtenir l’autorisation de reproduction d'un document du site HyperPaulhan, contactez la représentante des ayants-droit de Jean Paulhan, soit Claire Paulhan.
  • Pour obtenir des informations biographiques sur Jean Paulhan, ou se renseigner sur les activités de la Société des Lecteurs de Jean Paulhan, consultez le site de la SLJP.
  • Pour consulter les archives-papier originales de Jean Paulhan à l'abbaye d'Ardenne, inscrivez-vous à l’IMEC.

Jean Longuet

1934/1936

Jean Longuet à Jean Paulhan

Correspondance (1934–1936)

2017
Université Paris-Sorbonne, LABEX OBVIL, 2017, license cc.
Source : IMEC, fonds PLH, boîte 165, dossier 095418
Ont participé à cette édition électronique : Camille Koskas (Responsable éditorial), Clarisse Barthélemy (Responsable éditorial), Simon Battistella (Transcription) et Frédéric Glorieux (Informatique éditoriale).

Jean Longuet à Jean Paulhan (27 décembre 1934) §

IMEC, fonds PLH, boîte 165, dossier 095418 – 27 décembre 1934.

[Papier à en-tête Chambre des députés]

Cher Monsieur Paulhan

Ci-joint le petit article annoncé. J'espère que malgré qu’il soit un peu plus long que vous ne l’aviez demandé vous parviendrez à le placer. J4espère aussi qu’il ne sera pas trop différent de ce que donne généralement la N.R.F.

Vous pouvez changez le titre, si celui que j’ai mis ne convient pas. Je ne suis pas très satisfait d’ « étonnement » comme qualificatif de la campagne d’Upton Sinclair. Peut-être trouverez-vous un meilleur adjectif ?

J'espère que votre santé se rétablira bien rapidement. Veuillez présenter mes hommages à Mme Paulhan.

En toute cordialité

Jean Longuet

Jean Longuet à Jean Paulhan (26 février 1935) §

IMEC, fonds PLH, boîte 165, dossier 095418 – 26 février 1935.

Bormes les mimosas

 

Monsieur et Madame Paulhan
rédacteur en chef de la N.R.F.
27 avenue Jean Jaurès
Chatenay-Malabry
(Seine)

 

Espérons santé meilleure !

Bien amicalement,

Jean Longuet
Anita Longuet
La Petite Dame
Alix Guillain
Andrée Viollis
[nom illisible]

Jean Longuet à Jean Paulhan (11 septembre 1935) §

IMEC, fonds PLH, boîte 165, dossier 095418 – 11 septembre 1935.

[Papier à en-tête République Française, Chambre des députés]

Chatenay Malabry

 

MONSIEUR JEAN PAULHAN
La Vigie
PORT CROS (Var)

 

Mon cher Ami,

Rentré de Genève où j’ai été pendant une semaine à mon retour de Jersey, je pensais avoir le plaisir de vous retrouver à Chatenay, mais Alix Guillain, qui est la fidèle gardienne de votre foyer, m’a appris tout à l’heure au téléphone que vous étiez encore dans votre île enchantée.

Or, nous avons pensé à vous comme délégué sénatorial éventuel (je dis éventuel parce qu’il y a tout un dosage de délégations de partis à faire, et que je ne puis pas, bien entendu, à la manière du Duce, imposer mes volontés dictatoriales à mes Collègues du Conseil, ce qui fait qu’il ne s’agit que d’une proposition) ; mais dans l’hypothèse où elle serait ratifiée par le Conseil, il faut d’après la loi qu’en même temps que nous enverrons à la Préfecture le procès-verbal de désignation de nos délégués, au cas où ceux-là n’auraient pas été présents à la séance du Conseil où ils ont été désignés (ce qui sera votre cas puisque, d’après ce que m’indique Alix Guillain vous ne devez pas être rentré avant la fin du mois) vous devez avoir signé votre acceptation. Je vous envoie donc une formule que je vous prierais de me retourner sans faute par retour du courrier.

Rappelez-moi au bon souvenir de Mme Paulhan ; j’espère que le bon soleil du midi complétant l’heureux effet de Vittel l’aura complètement guérie.

Croyez, mon cher Ami, à mes sentiments bien cordialement dévoués.

Jean Longuet1

Jean Longuet à Jean Paulhan (29 avril 1936) §

IMEC, fonds PLH, boîte 165, dossier 095418 – 29 avril 1936.

[Papier à en-tête Chambre des députés]

Chatenay Malabry

MONSIEUR JEAN PAULHAN
Conseiller Municipal
CHATENAY MALABRY

Mon cher Ami,

Je vous remercie bien de vos lignes affectueuses et des bons sentiments que vous voulez bien me témoigner. Que voulez-vous ! Nous avons été victimes de la manœuvre abominable de Cresp et de Mounié car, somme toute, les communistes ont fait leur campagne loyalement et je n’ai rien à leur reprocher.

Par ailleurs il y a, comme vous le savez, une mystique très intense du communisme à l’heure actuelle ; c’est elle qui est l’autre explication de la situation dans laquelle je me trouve.

La troisième, c’est que vraisemblablement il y a eu plusieurs centaines de croix de feu qui ont voté pour le communiste dans l’espoir de le battre plus facilement au second tour. Nous reparlerons de tout cela.

Veuillez présenter mes respects à Madame Paulhan et croyez moi, mon cher Ami, bien affectueusement vôtre.

Jean Longuet2