Agrégée d’espagnol, Maria Zerari-Penin est maître de conférences à l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV) où elle enseigne à l’UFR d’Études Ibériques et Latino-américaines depuis 1999. Spécialiste de la nouvelle post-cervantine, elle a essentiellement travaillé sur le récit fictionnel du Siècle d’Or tout en s’intéressant à certains de ses avatars français (dans l’œuvre de Charles Sorel) et contemporains (chez Borges ou Max Aub). Elle travaille actuellement à la composition d’un ouvrage sur « la planète » Cervantès.

En tant que membre de l’équipe CLEA (« Civilisations et littératures d'Espagne et d'Amérique du Moyen-Âge aux Lumières », EA 4083, Université Paris-Sorbonne), dans le cadre du labex OBVIL, elle se consacre à l’édition numérique de l’une des pièces maîtresses de ladite polémique : le texte de l’érudit Martín Vázquez Siruela intitulé Discurso sobre el estilo de Don Luis de Góngora y carácter legítimo de la poética.

La prise en charge éditoriale du texte de Vázquez Siruela l’a amenée à participer au colloque sur Góngora « Sur les traces d’une révolution littéraire. Pour une édition digitale de la querelle gongorine au XVII^e siècle », organisé à l’Université Paris-Sorbonne par Mercedes Blanco, les 14 et 15 juin 2013, et l’amènera également à intervenir sur ce même texte au colloque international « L’effet Góngora. Idées et contextes de la polémique gongorine » (M. Blanco org.) qui se tiendra à Sanlúcar (Andalousie), du 18 au 20 juin 2014.