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L’écrivain, l’institution scolaire et la littérature. L’écrivain face aux modèles scolaires (1840-1940)
L’écrivain, l’institution scolaire et la littérature. L’écrivain face aux modèles scolaires (1840-1940)
Ce projet propose d’explorer les relations entre l’institution scolaire et la littérature, en cherchant en particulier des traces de la formation scolaire d’écrivains dans leur œuvre.
L’institution scolaire, un des lieux d’élaboration du canon littéraire, de légitimation, est créatrice de valeurs, de modèles. Elle contribue à l’élaboration de la valeur littéraire en promouvant une idée de la littérature fondée sur des modèles esthétiques, éthiques. Selon l’hypothèse que, au travers du lecteur, l’institution scolaire forme l’écrivain, ce projet se donne comme objectif d’étudier les effets de la formation scolaire sur les pratiques des écrivains, et sur leurs représentations de la littérature et de la langue.
Ce projet sera décliné en trois axes, qu’on croisera :
-
Formation scolaire de l’écrivain
En analysant le cursus suivi par un écrivain (un groupe, une génération d'écrivains), on étudiera les parcours de formation d’écrivains et les modèles susceptibles de les influencer. Quelle littérature est tenue pour légitime ? Par quels exercices les écrivains étudiés ont-ils été formés ? -
Manières dont un écrivain (un groupe ou une génération d'écrivains) intègre dans sa pratique d'écrivain la formation scolaire qu'il a reçue. Mimétisme ou rejet ?
Seront observés des modèles d'écriture chez les écrivains – dans le manuel, la copie d’élève, puis en transformation dans l'œuvre – pour en décrire l'évolution formelle et la dimension esthétique. Les données obtenues sur les motifs les plus fréquents permettront d’évaluer la relation entre la pratique stylistique d’un écrivain et les normes rhétoriques et grammaticales véhiculées par l’Ecole. - Positions d'un écrivain, d'un groupe, d'une génération d'écrivains face à l'enseignement de la littérature (à un moment précis) à travers revues, journaux, écrits divers.
Le corpus est constitué de deux ensembles principaux :
-
Manuels scolaires (de 1800 à 1930) :
Pour l’enseignement secondaire : Histoires de la littérature ; anthologies et morceaux choisis ; manuels de rhétorique ; manuels de composition et d’art d’écrire ; traductions
Pour le primaire : manuels de lecture ; manuels de composition ; manuels de grammaire ; corpus de sujets de rédaction et de copies -
Corpus d’écrivains (en devenir) :
Léon Bloy, Alphonse Daudet, Charles Péguy, Jules Vallès, Alain-Fournier, Anatole France, Gaston Leroux, Paul Claudel, Rémy de Gourmont., Hector Mallot, Maurice Barrès, André Gide. - Articles de revues
Porteur du projet : Martine Jey
Membres de l’équipe : Romain Benini (U. Paris-Sorbonne), Marianne Berissi (U. Paris-Sorbonne), Stéphanie Bertrand (U. de Metz), Pauline Bruley (U. d’Angers), (Nathalie Denizot (U. de Cergy-Pontoise), Mara Donato Di Paola (Université libre de Bruxelles), Jérémie Dubois (U. de Reims), Emmanuelle Kaës (U. de Tours), Romain Jalabert (Obvil, post-doctorant) Martine Jey (U. Paris-Sorbonne), Sandrine Luigi-Vaudrey (U. Sorbonne nouvelle), Damiano Matasci (U. de Genève), Laetitia Perret (U. de Poitiers), Cécile Vanderpelen (Université libre de Bruxelles).
L’écrivain, l’institution scolaire et la littérature. L’écrivain face aux modèles scolaires (1840-1940)
L’écrivain, l’institution scolaire et la littérature. L’écrivain face aux modèles scolaires (1840-1940)
Rapport ANR 2015
Rappel des trois axes du projet :
Axe 1. Formation scolaire de l’écrivain
En analysant le cursus suivi par un écrivain, un groupe, une génération d'écrivains (primaire/ secondaire; public/ privé/ congréganiste; français /latin; cursus précis/ exercices), on définira les parcours de formations d’écrivains et les modèles qui les auraient influencés. Quelle littérature est conçue comme légitime ? Par quels exercices les écrivains étudiés ont-ils été formés ?
Axe 2. Manières dont un écrivain, un groupe, une génération d'écrivains intègre(nt) dans sa (leur) pratique d'écrivain la formation scolaire qu'il a reçue. Mimétisme ou rejet ? Qu’est-ce que la littérature « doit » à l’école : quelles traces ?
Axe 3. Positions d'un écrivain, d'un groupe, d'une génération d'écrivains face à l'enseignement de la littérature lors de débats (à un moment précis) à travers revues, journaux, écrits
Année 1 : De septembre 2013 à août 2014
Membres de l’équipe : 11 enseignants- chercheurs
Marie-Odile André (MCF HDR, Université ParisX-Nanterre),
Marianne Bérissi (MCF, Université Paris-Sorbonne),
Pauline Bruley (MCF, Université d’Angers),
Nathalie Denizot (MCF, Université de Cergy-Pontoise),
Mara Donati Di Paola, Aspirante F.R.S.- FNRS (Research Fellow), U. libre de Bruxelles)
Emmanuelle Kaes (MCF HDR, Université François Rabelais de Tours,
Sandrine Luigi-Vaudrey MCF, Université Sorbonne Nouvelle),
Martine Jey (Professeur, Université Paris-Sorbonne)
Gabrielle Melison (MCF, Université de Lorraine)
Laetitia Perret (MCF, Université de Poitiers)
Cécile Vanderpelen (Professeur, Université libre de Bruxelles).
L’équipe a commencé à travailler en septembre 2013 : recension du corpus, début de la numérisation, relecture ; réflexion collective sur les méthodes d’investigation
Les séminaires ont été des réunions de travail internes à l’équipe, chaque membre présentant les avancées de ses recherches et en faisant le bilan.
L’axe 1, dans le projet, est conçu comme un préalable, les informations recueillies sur le cursus scolaire d’écrivains permettent de préciser le contexte scolaire (type d’établissement etc) dans lequel ils ont évolué et d’affiner la sélection des manuels pour n’en retenir qu’une partie.
Recherches de traces diverses : noms des professeurs, copies, emprunts d’ouvrages, catalogues de bibliothèques, prix, témoignages, correspondances.
1. Constitution du corpus, numérisation, océrisation, relecture et stylage
Nombre de manuels dans le corpus : 162 dont :
Manuels de morceaux choisis : 31 textes numérisés en mode texte (vérification indispensable)
Manuels de rhétorique : 18 textes numérisés en mode image (qui doivent être océrisés) et 69 textes numérisés en mode texte (vérification indispensable)
Traductions et versions : 18 titres en mode texte
Dictées : 26 titres en mode texte (sur Gallica)
Ont été numérisés, océrisés et relus par une vacataire doctorante 5 manuels : Albert Cahen, Gaston Feugère, Auguste Filon, Gustave Merlet et Pellissier, ce qui représente un nombre de pages important (2600 pages).
Lien avec la bibliothèque : http://obvil.paris-sorbonne.fr/corpus/ecole/
Le stylage a demandé un temps parfois assez long en raison des niveaux d’énonciation différents, du traitement complexe à réserver aux citations.
2. Concernant les écrivains :
Cette première année a consisté essentiellement en un recueil de données.
- Pour l’axe 1, les informations sur le cursus scolaire de chaque écrivain suivi ont fait l’objet de recherches précises.
- Recherches menées dans les lycées concernés, dans les archives départementales pour déterminer quels ont été les cursus scolaires des écrivains, leurs professeurs, et les manuels utilisés. Sont recherchées des traces de productions scolaires (copies, cahiers).
- Recherches faites également dans les catalogues des bibliothèques de deux grands lycées (Lakanal et Louis-le-Grand), conservés dans les archives départementales, afin de déterminer quelles ont été les œuvres achetées, empruntées ou travaillées et dresser ainsi une cartographie des auteurs et des œuvres. Ce travail ne fait que commencer.
3. Concernant la langue des écrivains et les relations langue littéraire / école:
Ont été choisies deux questions à travailler à partir des textes d’écrivains : l’épithète et la période.
Deux membres de l’équipe ont porté leur choix, dans un premier temps, sur l’observation de la catégorie de l’épithète dans les manuels scolaires, de latin, de grammaire et surtout de rhétorique, utilisés autour de 1880 (voir la base OBVIL des manuels). Figure d’élocution majeure en même temps qu’opérateur d‘amplification, l’épithète est aussi, depuis la Terminologie Officielle de 1910, un terme qui appartient au vocabulaire d’analyse grammaticale en tant que fonction de l’adjectif. L’objectif est double : observer l’héritage du discours scolaire sur les usages littéraires de l’épithète, en repérant les préconisations en termes de place, de nombre, de classe sémantique, et l’effet des différents exercices pratiqués dans les classes (rôle majeur de l’amplification). Mais aussi cerner les relations entre ces métalangages que sont les discours rhétorique et grammatical et les mots de l’écrivain qui décrit sa langue, définit son art d’écrire ou commente le style d’autres écrivains. Il constitue à ce titre une catégorie porteuse de discours sur la norme sociolinguistique et l’individuation esthétique
Une recherche parallèle pourra être conduite durant l’année 3 sur la catégorie de la période.
4. Concernant le corpus de manuels :
Dans l’attente de la livraison des fichiers par la BNF, nous avons continué à alimenter le corpus déjà réuni.
Manuels de Rhétorique, de composition, de style : 39 imprimés à numériser. Type : livres.
Morceaux choisis, Etudes littéraires, Etudes historiques: 45 imprimés. Type : livres.
A partir de la saisie des tables des matières de 12 manuels, on a attribué une «clé » permettant d’identifier chaque auteur présent dans un corpus de morceaux choisis.
Cette identification a permis de commencer à faire des palmarès de manière à définir quels étaient les auteurs les plus fréquemment présents dans les manuels. Une fois achevée cette première exploitation des tables de matières, on s’efforcera de répertorier les textes les plus fréquemment cités.
Ce travail est mené avec les ingénieurs du Labex (V. Jolivet, F. Glorieux, E. Thiebaud) et avec une doctorante, Stella Louis, qui a également scanné plusieurs manuels et a procédé à des relectures.
Année 2 : du 1 septembre 1914 au 30 août 2015.
Alexandra Ivanovitch, sur un poste de poste-doctorante (du 1 novembre au 30 août) a rejoint l’équipe et mène une recherche personnelle sur le canon lafontainien à partir des manuels recensés par l’équipe.
Trois nouveaux collègues ont rejoint l’équipe (15 membres, désormais) :
Romain Benini (ATER, Université Sorbonne nouvelle),
Stéphanie Bertrand (ATER, Université de Metz),
Stéphanie Smadja (MCF, Université Paris-Diderot)
Nombre de séminaires internes à l’équipe : 4
Deux journées d’études sont prévues les 5 juin et 23 juin 2015.
La journée d’étude du 5 juin sera consacrée à l’approfondissement de l’axe 2. Il s’agira d’observer l’étude scolaire de la langue (grammaire, orthographe), la transmission de modèles d’écriture et l’imaginaire stylistique qui façonnèrent la pratique de générations d’écrivains. Interviendront Jacques-Philippe Saint-Gérand, Bérengère Bouard (Université de Lorraine, ATILF, sur les grammaires scolaires), Audrey Petard (Université de Paris-Sorbonne, doctorante, sur l’orthographe des écrivains romantiques), Romain Benini (Université de Paris 3-Sorbonne-Nouvelle, sur la versification française), Romain Jalabert (Université de Bologne, versification latine), Chloé Gabathuler (Université de Genève, sur l’enseignement du français classique en Suisse romande), Emmanuelle Kaës (Université de Tours, sur l’épithète, de la rhétorique à la critique claudélienne) Pauline Bruley (Université d’Angers, sur l’épithète, selon la même perspective, chez Péguy).
La journée d’études du 23 Juin 2015 ; « Les littératures étrangères dans l’enseignement secondaire en France au XIXe siècle » est organisée par Martine Jey et Véronique Gély et sera consacrée à l’approfondissement des axes 1 et 3. Cette journée d’études a pour objet de s’interroger sur la place et la fonction des littératures étrangères dans l’enseignement secondaire au XIXe siècle, face à / à côté de la littérature française.
On pourra en particulier s’interroger sur les questions suivantes :
- relations entre littérature nationale/littératures étrangères
- modèle français/modèles étrangers
- relation latin/français/langues vivantes
- apprentissages des langues vivantes/connaissances des littératures étrangères
- canons littéraires (quels auteurs « étrangers »).
Y participeront Yves Chevrel, Bernard Franco (Université Paris-Sorbonne), Alexandra Ivanovitch (U. Paris-Sorbonne), Marie-Pierre Pouly (Université de Poitiers), Philippe Simon (U. Paris-Sorbonne), Damiano Matasci (Université de Genève), Martine Jey (Université Paris-Sorbonne).
1. Concernant la numérisation, l’océrisation et la relecture
Depuis septembre, 8 manuels ont été océrisés et relus par Gabrielle Nguyen (M2, contractuelle) soit 1300 pages. Une dizaine d’ouvrages scolaires seront océrisés et relus d’ici juillet 2015.
La Bibliothèque de l’équipe (http://obvil.paris-sorbonne.fr/corpus/ecole/) sera constituée, en plus des manuels numérisés, par des textes officiels, réglementaires, de l’enseignement secondaire du XIXe et de la première moitié du XXe siècle, et par des extraits d’ouvrages d’écrivains, sur leur formation scolaire, sur l’enseignement qu’ils ont reçu.
2. Concernant la langue des écrivains et les relations langue littéraire / école:
Nous avons travaillé sur les patrons syntaxiques en collaboration étroite avec les chercheurs du Laboratoire d’informatique de Paris VI (équipe de J.-G. Ganascia), Suzanne Mpouli et Amine Boukhaled. L’objectif de cette collaboration est de produire des données statistiques sur les motifs syntaxiques qui intègrent l’adjectif épithète. Elle est menée dans un premier temps sur un corpus de textes de Péguy (Victor-Marie Comte Hugo) et de Claudel (Connaissance de l’Est) grâce au logiciel d’étiquetage morpho-syntaxique et de lemmatisation French Treetagger. La recherche s’organise en trois phases :
- le traitement des textes par étiquetage morpho-syntaxique réalisé par le LIP6
- l’analyse du corpus et l’extraction de motifs récurrents
- l’interprétation stylistique des données
On s’attache plus spécifiquement à :
- la fréquence de la classe
- la place de l’adjectif (des adjectifs) épithète(s) par rapport au nom dans le groupe nominal (antéposée / postposée)
- aux structures syntaxiques dans lesquelles il apparaît (dans le groupe nominal : épithète(s) liée(s), coordonnées, juxtaposées), en position détachée (début, milieu, fin de phrase).
- aux phénomènes de recatégorisation
Dans le cadre du projet sur « l’écrivain et les modèles scolaires », les données sur les motifs les plus fréquents permettront d’évaluer la relation entre la pratique stylistique d’un écrivain et les normes rhétoriques et grammaticales véhiculées par l’Ecole. Plus largement, cette recherche sur les patrons syntaxiques pourrait étayer la caractérisation stylistique d’un auteur, d’un genre ou d’un style d’époque. Dans cette perspective, le corpus sera, dans une deuxième phase, élargi à des textes de Maurice Barrès, Marcel Proust et André Gide.
3. Concernant le corpus de manuels :
Les tables des matières numérisées permettront d’effectuer des cartographies : des palmarès d’auteurs et des « palmarès » d’extraits, de citations. On pourra ainsi également travailler sur les stéréotypes, et le stéréotypage.
4. Sur l’axe 3
Les divers projets, qui constituent l’axe 3, ont été ainsi déclinés.
Dans le cadre du projet OBVIL, Mara Paola DI Donato travaille sur les pratiques scolaires en rapport avec l'enseignement des langues maternelles et de leurs littératures respectives (le français et le flamand) au sein d'un établissement secondaire de l'enseignement officiel (d'État) en Belgique au XIXe siècle. L'objectif de sa recherche est de comprendre à travers une analyse conjointe des archives de l'Athénée Royal de Bruxelles et des textes législatifs et normatifs publiés par le Ministère de l'Intérieur (en charge de l'éducation) comment se développait la formation littéraire des élites belges au XIXe siècle. Il s'agit plus particulièrement d'analyser: les finalités attribuées à l'apprentissage des langues maternelles; la place qui était faite à cet enseignement dans les grilles-horaires des programmes; le type de manuels employés à cette fin et leur contenu; ainsi que les auteurs érigés en modèle. Cette analyse est conduite dans une perspective historique de longue durée. De fait, la période chronologique prise en considération s'étend de 1830 à 1890.
-Pour le projet OBVIL, Cécile Vanderpelen travaille sur le grand débat qui agite l’intelligentsia catholique belge (et en partie française) autour de la révision des humanités après la Deuxième Guerre mondiale, humanités qu’il s’agit de rendre plus chrétiennes, au risque d’y laisser l’enseignement des langues gréco-latines. L’enseignement de la littérature prend une place importante dans ces débats puisqu’il suscite des polémiques houleuses sur son utilité en termes de compétences (la langue), de valeurs (la morale) et d’éthos (l’être au monde catholique). Ainsi, en une dizaine d’années, tant dans les établissements jésuites que diocésains, on passe de l’exclusivité du modèle classique à un enseignement de la littérature française contemporaine dans laquelle la jeunesse est incitée à déceler la présence du divin. Comprendre cette évolution impose une recontextualisation qui intéresse des questions politiques, sociales et religieuses. La recherche se base sur le dépouillement de la presse généraliste, les revues de pédagogies et les essais écrits par les acteurs étudiés sur les humanités.
- Au moment de la Crise de la Nouvelle Sorbonne et de la crise liée à la réforme de 1902, les attaques d’Agathon contre les réformes universitaires provoquent de vifs débats auxquels participent, au sein des diverses Ligues, plusieurs écrivains. On étudiera dans ces débats les positions d’Anatole France, proche de Jaurès et de Romain Rolland, plus directement pris à partie par Agathon. (Martine Jey)
- Emmanuelle Kaes travaille sur divers textes de Rémy de Gourmont. La question de l’enseignement de la littérature est un point nodal de la pensée de l’écrivain et critique symboliste Remy de Gourmont, qui diffuse dans plusieurs domaines de sa réflexion. Réactionnaire et élitiste, elle s’inscrit dans une critique virulente de l’enseignement de tout à tous. Il dénonce la perversion de « l’instruction » devenue « catalogue méthodique de mots », coupé de la vie et de la sensation (cf. « Valeurs de l’instruction », 1900). Elle est au cœur de sa querelle avec Antoine Albalat.
Année 3 : de septembre 2015 à juillet 2016.
La numérisation, l’océrisation, la relecture, le stylage d’une vingtaine de manuels seront effectués.
Le travail sur les tables des matières sera poursuivi ainsi que le travail sur les trois axes
Sont prévues : quatre journées complètes de séminaires internes à l’équipe.
Deux journées d’études : dont une sur les langues anciennes.
Un colloque de 3 jours est organisé pour la fin du mois de juin 2016..
Le travail concernant les trois axes et leurs projets sera poursuivi.
Le chantier concernant l’enseignement primaire sera ouvert au cours de cette 3e année. Il permet en effet de mesurer la différence entre les deux ordres (primaire et secondaire), de mesurer les effets d’une formation profondément différente dans ses attentes et ses objectifs. Les exercices diffèrent, l’absence d’enseignement du latin peut avoir des effets non négligeables.
Ce chantier implique la numérisation d’ouvrages scolaires destinés au primaire.
Durant cette année 3, la bibliothèque de l’équipe sera enrichie par l’ensemble des textes officiels sur la période étudiée et par les textes d’écrivains relevant du topos : « je ne dois rien à l’école ». L’ensemble de ces textes, numérisés, servira de base d’analyses pour l’axe 3.